Vendredi 22 août
Le ciel se lève de moins belle humeur qu'au coucher. Les nuages ne laissent aucune place au soleil.
Charmes sera leur prochaine escale prolongée. La localité est toutefois située à plus de 8 heures de navigation. Ils ne tiennent pas à établir un nouveau record d'étape. Ils ont pris une résolution : ralentir le rythme. Ils rejoindront donc Charmes en deux étapes et chercheront une halte à mi-parcours.
Ils prennent le canal, pour ne pas dire la route, vers 9:15. La circulation est peu importante. Ils ne croisent que quatre bateaux sur le trajet, sans compter celui échoué dans le pré. Les écluses s'enchaînent sans attente, ni incident. Le canal enjambe la Moselle. Même si ce n'est pas leur premier pont-canal, franchir un pont en bateau reste peu banal.
Au passage d'une écluse, une jeune maman avec sa petite fille les observe et engage la conversation. Sa petite fille de bientôt deux ans est passionnée de bateaux et réclame tous les jours une ballade au canal. C'est une passion qui impose la patience. Au vue de la circulation constatée, la petite fille verra, avec un peu de chance, deux bateaux à l'heure. La passion des voitures est moins exigeante.
Après quatre petites heures de navigation, ils trouvent une berge accueillante où ils amarrent le bateau sous une voûte de verdure, à la sortie d'une écluse à la hauteur du village de Roville-devant-Bayon. Ils ne resteront pas longtemps seuls. Deux autres bateaux, quelques deux plus tard, choisissent également cet écrin de verdure pour passer le reste de la journée : « Tranquilo » et « Poseidon ».
Dans le courant de la journée, les nuages ont cédé la place au soleil par intermittence.
Samedi 23 août
La température est fraîche au petit matin. 13 degrés à bord au lever. Le soleil pour l'instant l'emporte sur les nuages. Mais ça ne durera pas.
Une étape de quatre petites heures, comme la veille, devrait permettre d'atteindre Charmes. Ils partiront peut-être avec « Tranquilo » qui s'est amarré derrière eux pour passer la nuit.
Les prévisions météorologiques annoncent une dégradation du temps. Ils souhaitent rejoindre Charmes avant le retour annoncé de la pluie. Ils partent seuls vers 9:00. « Tranquilo » prend son temps le matin.
Le canal longe toujours la Moselle. Les nuages occupent le ciel et deviennent menaçants. Les friches industrielles s'en désolent. Le canal est morose ; la circulation aussi faible que la veille. Ils ne croisent que deux bateaux, passent les écluses quasi sans attente et amarrent le bateau à Charmes moins de trois heures après leur départ. Une heure plus tard, « Tranquilo » s'amarre également au port.
Le centre de Charmes présente une surprenante unité d'une architecture du milieu du 20ème siècle. La ville a été reconstruite après un lourd bombardement à la fin de la seconde guerre mondiale. Quelques morceaux d'édifices plus anciens ont été intégrés à la reconstruction comme par nécessité de donner malgré tout une certaine épaisseur historique au lieu.
A l'attention des plaisanciers fluviaux, il faut signaler que le centre ville offre tous les commerces attendus et même un salon-lavoir à quelques pas du port.
Dimanche 24 août
La veille en fin de journée, le soleil s'est fait une petite place en jouant des coudes. Ce matin, il occupe en maître le ciel, même si quelques nuages résistent encore. Ça ne devrait toutefois malheureusement pas durer selon les prévisions météorologiques.
C'est dimanche. Ils respecteront le jour de repos en restant à quai. Ils profiteront du travail des autres en renouvelant leurs provisions au supermarché du coin, ouvert le dimanche matin. Ils profiteront également de la météo clémente pour un nettoyage sommaire du bateau.
« Tranquilo » a repris la navigation. En raison du mauvais temps, il a décidé d'accélérer le rythme pour rejoindre son port d'attache, Pont-de-Vaux, au sud de Verdun-sur-le-Doubs. Ils ne le reverront donc plus. Ils ont décidé de prendre leur temps.
Leur prochaine escale prolongée sera Epinal, à quelques huit heures de navigation. Si la météo est favorable, ils pourront faire le trajet en deux étapes.
Lundi 25 août
Profitant sournoisement de la nuit, les nuages se sont installés. Le ciel est gris sans aucune trace de bleu.
Plusieurs bateaux quitteront sans doute le port dans la même direction. Il conviendra de choisir le bon moment pour larguer les amarres afin d'éviter une attente devant la première écluse située à 500 m. Un grand bateau est parti avant eux. Ils lui laissent le temps de passer l'écluse et larguent les amarres vers 9:15. Ils laissent derrière eux la péniche Popov où loge le capitaine du port. Un bateau allemand décide de les suivre. Dans les écluses montantes il est plus confortable d'être à l'arrière de bateaux. Le premier bateau ramasse tous les remous liés au remplissage de l'écluse. Le bateau allemand confortablement installé à l'arrière se montre peu coopératif et les laisse commander les bassinées. Soucieux de se préserver de tout contact, il leur demande même de s'avancer au maximum pour préserver une distance généreuse entre eux. Ils assument, stoïques.
Les nuages ne laissent toujours aucune place au soleil, mais ne lâchent pas de pluie. Les bateaux de plaisance et péniches commerciales qu'ils croisent n'occasionnent aucune attente aux écluses ; ils en sortent lorsque eux s’apprêtent à y entrer.
Après plus de quatre heures de navigation, ils décident d'amarrer le bateau à Thaon-les-Vosges, en espérant que le bateau suiveur, dont ils tairont le nom par courtoisie, poursuive sa route. Espoir déçu, le bateau s'amarre également. Fort heureusement il reprend la navigation après une pause. S'ils le rejoignent dans une prochaine escale, ils s'arrangeront pour ne plus naviguer avec lui.
Ils ont réalisé un peu plus de la moitié du trajet jusqu'à Epinal.
La municipalité de Thaon a dû lancer un programme de décoration de façades-pignons.
En début de soirée, la pluie se met à tomber.
Mardi 26 août
Il a plu toute la nuit. Un fort vent a soufflé.
Au matin, le ciel est toujours gris mais la pluie a cessé et le vent s'est calmé.
Ils reprennent la navigation vers 9:00 en espérant atteindre Epinal avant les prochaines pluies. Ils ne croisent aucun bateau, n’essuient qu'une brève petite pluie.
Pour atteindre Epinal, il faut quitter le canal des Vosges et emprunter un embranchement qui n'est plus navigable au-delà du port d'Epinal.
Ils amarrent le bateau vers 11:30 h. Le port est quasi-vide, le ciel bas : ambiance d'arrière saison avant l'heure.
Le centre historique d'Epinal est situé à quelques 2 km du port. Ils tentent de s'y rendre dans l'après-midi, encouragés par un rayon de soleil timide. Agressés par une violente pluie, ils battent en retraite sous un petit parapluie peu efficace lorsqu'il est partagé, sans avoir pu atteindre leur destination. Il reste à trouver à bord la place pour faire sécher les habits mouillés. Ils tenteront demain une nouvelle incursion bien que les prévisions météorologiques n'incitent pas à l'optimisme.
La pluie, c'est leur image d'Epinal.
Mercredi 27 août
Ciel couvert et petite pluie intermittente.
Ils sortiront pourtant en ville, mais cette fois équipés d'imperméables.
Dans la matinée, ils vont compléter leurs provisions dans un supermarché situé à un petit kilomètre du port, dans l'inconfort du capuchon de leur imperméable. Car il pleut.
Au port, les chaises longues de la terrasse du café-restaurant « La Capitainerie » se morfondent dans l'attente de clients.
L'après-midi, les précipitations cessent et le soleil a même l'audace de percer par moment la couche des nuages. Ils en profitent pour tenter une ballade au centre-ville. Cette fois-ci, non seulement, ils atteignent l'objectif, mais de plus, ils s'installent à la terrasse d'un bistrot de la place des Vosges proche de la basilique St-Maurice.
En fin d'après-midi, des nuages sombres et bas s'accumulent de l'ouest. Et il recommence à pleuvoir.
En quittant Epinal, ils devront grimper une échelle de 15 écluses pour atteindre le sommet du canal des Vosges. Ils doivent trouver une fenêtre météo pas trop défavorable pour franchir l'échelle. Les prévisions annoncent pour demain, jeudi, une accalmie des précipitations ; celles-ci devraient à nouveau se manifester dès vendredi. Ils se contenteront donc d'une escale de deux nuits à Epinal et reprendront la navigation demain matin si les prévisions météo se confirment.
Pour ne pas conserver d'Epinal que le souvenir du mauvais temps, ils iront prendre le repas du soir à « La Capitainerie ».
Jeudi 28 août
Le Capitaine du port d'Epinal vit sur son bateau « Marion ». Cela fait dix ans que ce jurassien de Champagnole vit sur l'eau.
Le ciel est dégagé. Ne subsistent que quelques lambeaux de nuages. Ils reprendront donc, comme prévu, la navigation pour franchir le sommet du canal des Vosges : partage des eaux entre le Rhin et le Rhône. Passés le sommet, ils descendront vers la Méditerranée. Ils s'arrêteront toutefois en route pour hiverner.
Ils quittent le port vers 8:30 h afin de se présenter vers 9:00 h au pied de l'échelle d'écluses. Sous le soleil, on voit le paysage d'un bon œil. Aucun bateau ne les a suivi à leur départ d'Epinal. Ils franchiront seuls les écluses. Ils ne croisent aucun bateau en sens inverse de sorte que les écluses s'enchaînent sans attente. Ils passent la dernière écluse de l'échelle vers 11:30 h.
Les eaux du bief de partage stagnent ne sachant se décider entre le nord et le sud, comme s'il y avait de quoi hésiter !
Le ciel se lève de moins belle humeur qu'au coucher. Les nuages ne laissent aucune place au soleil.
Charmes sera leur prochaine escale prolongée. La localité est toutefois située à plus de 8 heures de navigation. Ils ne tiennent pas à établir un nouveau record d'étape. Ils ont pris une résolution : ralentir le rythme. Ils rejoindront donc Charmes en deux étapes et chercheront une halte à mi-parcours.
Ils prennent le canal, pour ne pas dire la route, vers 9:15. La circulation est peu importante. Ils ne croisent que quatre bateaux sur le trajet, sans compter celui échoué dans le pré. Les écluses s'enchaînent sans attente, ni incident. Le canal enjambe la Moselle. Même si ce n'est pas leur premier pont-canal, franchir un pont en bateau reste peu banal.
Au passage d'une écluse, une jeune maman avec sa petite fille les observe et engage la conversation. Sa petite fille de bientôt deux ans est passionnée de bateaux et réclame tous les jours une ballade au canal. C'est une passion qui impose la patience. Au vue de la circulation constatée, la petite fille verra, avec un peu de chance, deux bateaux à l'heure. La passion des voitures est moins exigeante.
Après quatre petites heures de navigation, ils trouvent une berge accueillante où ils amarrent le bateau sous une voûte de verdure, à la sortie d'une écluse à la hauteur du village de Roville-devant-Bayon. Ils ne resteront pas longtemps seuls. Deux autres bateaux, quelques deux plus tard, choisissent également cet écrin de verdure pour passer le reste de la journée : « Tranquilo » et « Poseidon ».
Dans le courant de la journée, les nuages ont cédé la place au soleil par intermittence.
Samedi 23 août
La température est fraîche au petit matin. 13 degrés à bord au lever. Le soleil pour l'instant l'emporte sur les nuages. Mais ça ne durera pas.
Une étape de quatre petites heures, comme la veille, devrait permettre d'atteindre Charmes. Ils partiront peut-être avec « Tranquilo » qui s'est amarré derrière eux pour passer la nuit.
Les prévisions météorologiques annoncent une dégradation du temps. Ils souhaitent rejoindre Charmes avant le retour annoncé de la pluie. Ils partent seuls vers 9:00. « Tranquilo » prend son temps le matin.
Le canal longe toujours la Moselle. Les nuages occupent le ciel et deviennent menaçants. Les friches industrielles s'en désolent. Le canal est morose ; la circulation aussi faible que la veille. Ils ne croisent que deux bateaux, passent les écluses quasi sans attente et amarrent le bateau à Charmes moins de trois heures après leur départ. Une heure plus tard, « Tranquilo » s'amarre également au port.
Le centre de Charmes présente une surprenante unité d'une architecture du milieu du 20ème siècle. La ville a été reconstruite après un lourd bombardement à la fin de la seconde guerre mondiale. Quelques morceaux d'édifices plus anciens ont été intégrés à la reconstruction comme par nécessité de donner malgré tout une certaine épaisseur historique au lieu.
A l'attention des plaisanciers fluviaux, il faut signaler que le centre ville offre tous les commerces attendus et même un salon-lavoir à quelques pas du port.
Dimanche 24 août
La veille en fin de journée, le soleil s'est fait une petite place en jouant des coudes. Ce matin, il occupe en maître le ciel, même si quelques nuages résistent encore. Ça ne devrait toutefois malheureusement pas durer selon les prévisions météorologiques.
C'est dimanche. Ils respecteront le jour de repos en restant à quai. Ils profiteront du travail des autres en renouvelant leurs provisions au supermarché du coin, ouvert le dimanche matin. Ils profiteront également de la météo clémente pour un nettoyage sommaire du bateau.
« Tranquilo » a repris la navigation. En raison du mauvais temps, il a décidé d'accélérer le rythme pour rejoindre son port d'attache, Pont-de-Vaux, au sud de Verdun-sur-le-Doubs. Ils ne le reverront donc plus. Ils ont décidé de prendre leur temps.
Leur prochaine escale prolongée sera Epinal, à quelques huit heures de navigation. Si la météo est favorable, ils pourront faire le trajet en deux étapes.
Lundi 25 août
Profitant sournoisement de la nuit, les nuages se sont installés. Le ciel est gris sans aucune trace de bleu.
Plusieurs bateaux quitteront sans doute le port dans la même direction. Il conviendra de choisir le bon moment pour larguer les amarres afin d'éviter une attente devant la première écluse située à 500 m. Un grand bateau est parti avant eux. Ils lui laissent le temps de passer l'écluse et larguent les amarres vers 9:15. Ils laissent derrière eux la péniche Popov où loge le capitaine du port. Un bateau allemand décide de les suivre. Dans les écluses montantes il est plus confortable d'être à l'arrière de bateaux. Le premier bateau ramasse tous les remous liés au remplissage de l'écluse. Le bateau allemand confortablement installé à l'arrière se montre peu coopératif et les laisse commander les bassinées. Soucieux de se préserver de tout contact, il leur demande même de s'avancer au maximum pour préserver une distance généreuse entre eux. Ils assument, stoïques.
Les nuages ne laissent toujours aucune place au soleil, mais ne lâchent pas de pluie. Les bateaux de plaisance et péniches commerciales qu'ils croisent n'occasionnent aucune attente aux écluses ; ils en sortent lorsque eux s’apprêtent à y entrer.
Après plus de quatre heures de navigation, ils décident d'amarrer le bateau à Thaon-les-Vosges, en espérant que le bateau suiveur, dont ils tairont le nom par courtoisie, poursuive sa route. Espoir déçu, le bateau s'amarre également. Fort heureusement il reprend la navigation après une pause. S'ils le rejoignent dans une prochaine escale, ils s'arrangeront pour ne plus naviguer avec lui.
Ils ont réalisé un peu plus de la moitié du trajet jusqu'à Epinal.
La municipalité de Thaon a dû lancer un programme de décoration de façades-pignons.
En début de soirée, la pluie se met à tomber.
Mardi 26 août
Il a plu toute la nuit. Un fort vent a soufflé.
Au matin, le ciel est toujours gris mais la pluie a cessé et le vent s'est calmé.
Ils reprennent la navigation vers 9:00 en espérant atteindre Epinal avant les prochaines pluies. Ils ne croisent aucun bateau, n’essuient qu'une brève petite pluie.
Pour atteindre Epinal, il faut quitter le canal des Vosges et emprunter un embranchement qui n'est plus navigable au-delà du port d'Epinal.
Ils amarrent le bateau vers 11:30 h. Le port est quasi-vide, le ciel bas : ambiance d'arrière saison avant l'heure.
Le centre historique d'Epinal est situé à quelques 2 km du port. Ils tentent de s'y rendre dans l'après-midi, encouragés par un rayon de soleil timide. Agressés par une violente pluie, ils battent en retraite sous un petit parapluie peu efficace lorsqu'il est partagé, sans avoir pu atteindre leur destination. Il reste à trouver à bord la place pour faire sécher les habits mouillés. Ils tenteront demain une nouvelle incursion bien que les prévisions météorologiques n'incitent pas à l'optimisme.
La pluie, c'est leur image d'Epinal.
Mercredi 27 août
Ciel couvert et petite pluie intermittente.
Ils sortiront pourtant en ville, mais cette fois équipés d'imperméables.
Dans la matinée, ils vont compléter leurs provisions dans un supermarché situé à un petit kilomètre du port, dans l'inconfort du capuchon de leur imperméable. Car il pleut.
Au port, les chaises longues de la terrasse du café-restaurant « La Capitainerie » se morfondent dans l'attente de clients.
L'après-midi, les précipitations cessent et le soleil a même l'audace de percer par moment la couche des nuages. Ils en profitent pour tenter une ballade au centre-ville. Cette fois-ci, non seulement, ils atteignent l'objectif, mais de plus, ils s'installent à la terrasse d'un bistrot de la place des Vosges proche de la basilique St-Maurice.
En fin d'après-midi, des nuages sombres et bas s'accumulent de l'ouest. Et il recommence à pleuvoir.
En quittant Epinal, ils devront grimper une échelle de 15 écluses pour atteindre le sommet du canal des Vosges. Ils doivent trouver une fenêtre météo pas trop défavorable pour franchir l'échelle. Les prévisions annoncent pour demain, jeudi, une accalmie des précipitations ; celles-ci devraient à nouveau se manifester dès vendredi. Ils se contenteront donc d'une escale de deux nuits à Epinal et reprendront la navigation demain matin si les prévisions météo se confirment.
Pour ne pas conserver d'Epinal que le souvenir du mauvais temps, ils iront prendre le repas du soir à « La Capitainerie ».
Jeudi 28 août
Le Capitaine du port d'Epinal vit sur son bateau « Marion ». Cela fait dix ans que ce jurassien de Champagnole vit sur l'eau.
Le ciel est dégagé. Ne subsistent que quelques lambeaux de nuages. Ils reprendront donc, comme prévu, la navigation pour franchir le sommet du canal des Vosges : partage des eaux entre le Rhin et le Rhône. Passés le sommet, ils descendront vers la Méditerranée. Ils s'arrêteront toutefois en route pour hiverner.
Ils quittent le port vers 8:30 h afin de se présenter vers 9:00 h au pied de l'échelle d'écluses. Sous le soleil, on voit le paysage d'un bon œil. Aucun bateau ne les a suivi à leur départ d'Epinal. Ils franchiront seuls les écluses. Ils ne croisent aucun bateau en sens inverse de sorte que les écluses s'enchaînent sans attente. Ils passent la dernière écluse de l'échelle vers 11:30 h.
Les eaux du bief de partage stagnent ne sachant se décider entre le nord et le sud, comme s'il y avait de quoi hésiter !