Mercredi 23 mai
Ils larguent les amarres vers 9:00, sous le soleil, à destination d’Argens-Minervois.
A la sortie du port, ils prennent le canal sur la droite, vers l’Ouest, en prenant garde de ne pas réveiller les bateaux logements. La «Porte Minervoise» est encore fermée. Une épave maintient tant bien que mal la tête hors de l’eau. Le port du Somail est encore endormi.
Ils amarrent le bateau à Argens-Minervois vers 11:30. 2.5 heures pour 16 km et 1 écluse. «La Terrasse du Port» a changé le jour de fermeture hebdomadaire. Contre toute attente, le bistrot est désormais fermé le mercredi. Le port est triste sans la Terrasse.
Jeudi 24 mai
Le ciel est gris sur Argens-Minervois.
Ils ont décidé d’une escale pour «La Terrasse du Port». Ils attendront l’ouverture du bistrot et ne largueront les amarres que demain.
Dans l’après-midi, la couverture nuageuse se dissipe. En empruntant le passage du Vieux Temps, ils partent à la découverte du centre ancien du village qui, comme son château, a sans doute connu des jours meilleurs.
«La Terrasse du Port» a changé de propriétaire. Ils n’auront pas le plaisir de revoir la sympathique tenancière rencontrée les saisons précédentes.
Vendredi 25 mai
Le ciel est gris. Les prévisions n’annoncent pas de pluie. Le temps est idéal pour naviguer.
Il est un peu plus de 9:00 lorsque «l’autre» quitte le port d’Argens-Minervois à destination de la Redorte, à 12 km et 6 écluses, dont 2 doubles. Le vendredi les bateaux de location rentrent à leur base. «L’autre» patiente devant la première écluse pour laisser passer ceux qui rejoignent Argens-Minervois. Il est rejoint par deux bateaux qui rentrent à Homps. Il passera avec eux deux écluses doubles et une simple, sans incident. A partir d’Homps, il navigue seul jusqu’à La Redorte qu’il atteint après deux heures trois quarts. La place qu’il occupait habituellement est défigurée. Les platanes ont été abattus.
Il y a plus de trois siècles on a su construire le canal du Midi. Aujourd’hui on ne sait pas soigner le platane atteint du chancre coloré. On cache son incapacité en parlant pompeusement de restauration du paysage.
Samedi 26 mai
La veille au soir, ils se sont invités à «La Table de Riquet».
La nuit «l’autre» affronta le vent, l’orage et la pluie. Au réveil, le soleil a repris possession du ciel. Ils empruntent l’Avenue du Port pour rejoindre l’Avenue Victor Hugo. Les routes sont aujourd’hui plus arborisées que le canal. Ils envisagent compléter les provisions à l’Intermarché. Fermeture exceptionnelle pour cause de travaux. Ils se contenteront de la boucherie et de la boulangerie.
Les escales sont parfois liées à des rencontres insolites. C’est ici que, l’année dernière, ils ont rencontré un improbable couple de «pèlerins» parcourant l’Europe sans relâche sur les chemins de Compostelle.
Dimanche 27 mai
Ils envisageaient reprendre la navigation aujourd’hui.
Au réveil, sans raison précise, ils décident de prolonger l’escale à la Redorte. Peut-être parce que c’est dimanche et que dimanche est un jour de repos; également et surtout parce que l’endroit est agréable et qu’ils s’y sentent bien. Hier en fin de journée, plusieurs places se sont libérées au port. Ils ont tiré «l’autre» à proximité d’un platane survivant et d’un buisson de roses. Ils s’installeront côté jardin.
Lundi 28 mai
La veille, à la tombée du jour, le ciel était menaçant.
La pluie ne les importunera pas durant la nuit et attendra le matin pour se manifester. Le jardin est mouillé; le quai, glissant. Pas un temps à sortir les fauteuils. Les conditions météorologiques décident pour eux. Ils ne largueront pas les amarres aujourd’hui, même si «l’autre» a été équipé d’un nouvel essuie-glace.
Mardi 29 mai
En début de journée, contrairement aux prévisions, la couverture nuageuse est déchirée.
Ils larguent les amarres vers 8:30 à destination de Trèbes en espérant passer entre les gouttes. Une étape de 21 km avec trois écluses doubles, une triple et une simple. Ils passent les premières écluses avec deux bateaux de location qui sont à la peine, se présentent de travers et heurtent les murs. «L’autre» laisse continuer seuls les bateaux de location encombrants et fait une pause à l’écluse double de «l’Aiguille» peuplée par les créations fantasmatiques de l’éclusier Joël Barthe.
Ils amarrent le bateau à Trèbes vers 15:30, au bas de l’écluse triple pour commémorer la rencontre de la saison dernière avec «Triskel». Ils sont passés entre les gouttes.
Mercredi 30 mai
L’étape de navigation de la veille a été longue: 7 heures pour moins de 5 heures de navigation effective.
Ils s’offrent un jour d’escale pour récupérer. De toute manière le temps n’est pas à naviguer. La pluie et l’orage qui les ont épargnés la veille les rattrapèrent à la mi-journée. Quel fichu temps de mai dans le Sud. A l’abri dans le bateau, ils observent les bateaux de location qui affrontent courageusement l’écluse triple de Trèbes sous l’averse. Pour ceux-ci le temps est compté.
Jeudi 31 mai
A Trèbes, ils apprécient amarrer le bateau au pied de l’écluse-triple, en dehors du port, à l’écart des nuisances sonores et lumineuses du centre.
Ils n’ont pas compté avec les bateaux de location. En fin de journée ceux-ci s’accumulent au pied de l’écluse, prêts à bondir à l’ouverture. A 22:00 le moteur du bateau voisin, un «Magnifique» de «le boat», tourne pour la douche du soir; à 7:00 pour celle du matin. Décidément ils supportent de moins en moins bien les bateaux de location. Ils avaient choisi de commencer la saison plus tôt pour échapper à leur horde. C’est raté. Sur ce tronçon de canal, ils sont plus nombreux qu’en juillet et août.
Contrairement à leur attente, à l’ouverture de l’écluse, seuls deux bateaux de location larguent les amarres. Ils les suivent.
A 15:00 ils amarrent le bateau au port de Carcassonne. Lorsqu’il fait escale à Carcassonne, «l’autre» a sa place réservée à côté de «Choupette».
Vendredi 1er juin
Le ciel est bleu; Carcassonne, accueillante.
A Carcassonne, ils ont leurs habitudes. En fin de matinée, ils s’engagent dans la rue piétonne Georges Clémenceau. A l’angle de la rue Frédéric Mistral, l’immeuble art-déco a retrouvé une enseigne. Ils s’installent dans les fauteuils de la terrasse du «Florian» à la Place Carnot. Les façades des bistrots voisins ont pris des couleurs inattendues.
Pour le stationnement au port, ils ont choisi le forfait semaine.
Samedi 2 juin
Celles et ceux qui ont le sens de l’orientation auront constaté qu’ils ont tourné le dos au Rhône qu’ils ont pourtant décidé de remonter cette saison.
Ils affronteront le Rhône avec la péniche «Wietske» vers la fin août, voire le début septembre, lorsque le débit du fleuve le permettra. Ils ont le temps. Ils ne voulaient pas quitter le canal du Midi sans revoir Carcassonne.
A la Place Carnot, les terrasses des bistrots battent en retrait face au marché. L’après-midi, elles reprennent du terrain. Le squat de la rue Armagnac est ouvert aux oiseaux.
Dimanche 3 juin
Le temps change. Un vent mauvais a encombré le ciel de nuages.
Un temps de dimanches, ces jours gris où on traîne sous la couette, prolonge le petit-déjeuner, saute le repas de la mi-journée, envisage une séance de cinéma suivie d’un repas à l’extérieur. Celles et ceux qui ont suivi «l’autre» les saisons passées connaissent déjà «l’Hôtel Terminus», situé à quelques pas du port, avec son restaurant «Le Bistro» et sa salle de cinéma «Le Colisée».
Lundi 4 juin
A l’écart de la rue piétonne et de la Place Carnot, l’ambiance change.
Ils apprécient explorer l’envers des lieux. Là où les badigeons sont défraîchis et les enduits décollés; où les devantures sont aveugles; où les bistrots attendent désespérément une mention sur tripadvisor; où les graffitis accumulés forment le décor. A la fenêtre du squat de la rue Armagnac, l’attrape-rêve déglingué invite les oiseaux.
Mardi 5 juin
La veille en fin de journée, le port s’est rempli de bateaux de location sous un ciel menaçant. L’orage épargnera Carcassonne la nuit et la journée du lendemain.
Ils contournent la Bastide par le Boulevard Jean-Jaurès jusqu’au groupe scolaire du même nom et au square Gambetta. Ils s’engagent sur le Pont Neuf pour s’offrir une vue sur la cité médiévale. Cette année Carcassonne est la capitale régionale de la manifestation «in situ», Patrimoine et art contemporain. Ils ne monteront pas à la Cité. Ils l’ont visitée en 2016 avec une passagère clandestine. Ils préfèrent la Bastide et les terrasses de la place Carnot.
En début de soirée, la pluie tombe et l’orage gronde.
Mercredi 6 juin
Il a plu toute la nuit. Le mauvais temps est déjà de retour..
Le port ne désemplit pas. A Carcassonne, même les bateaux de location font escale plus d’une nuit. «L’autre» se sent un peu à l’étroit mais il n’est pas de taille à jouer des coudes. Pour trouver "l'autre", cherchez le plus petit.
Demain ils reprendront la navigation si le temps le permet. Ils ont revu Carcassonne. Ils peuvent mettre le cap sur l’Est.
Jeudi 7 juin
Ils regrettent de quitter Carcassonne sur la journée mouillée d’hier.
Ils décident de prolonger l’escale d’un jour. Le soleil tente de timides incursions dans un ciel encore bien gris. Ils profiteront du petit marché du jeudi sur la Place Carnot, du Colisée et du Bistro.
L’hôtel Terminus a fermé. Les clés des chambres sont déposées à la réception abandonnée. Les derniers clients sont partis en oubliant du courrier. Le Colisée fermera à la fin du mois. Un multiplex s’est installé dans une zone commerciale. C’est partout la même histoire. Le Bistro fait de la résistance. Ils le soutiennent.
Ils larguent les amarres vers 9:00, sous le soleil, à destination d’Argens-Minervois.
A la sortie du port, ils prennent le canal sur la droite, vers l’Ouest, en prenant garde de ne pas réveiller les bateaux logements. La «Porte Minervoise» est encore fermée. Une épave maintient tant bien que mal la tête hors de l’eau. Le port du Somail est encore endormi.
Ils amarrent le bateau à Argens-Minervois vers 11:30. 2.5 heures pour 16 km et 1 écluse. «La Terrasse du Port» a changé le jour de fermeture hebdomadaire. Contre toute attente, le bistrot est désormais fermé le mercredi. Le port est triste sans la Terrasse.
Jeudi 24 mai
Le ciel est gris sur Argens-Minervois.
Ils ont décidé d’une escale pour «La Terrasse du Port». Ils attendront l’ouverture du bistrot et ne largueront les amarres que demain.
Dans l’après-midi, la couverture nuageuse se dissipe. En empruntant le passage du Vieux Temps, ils partent à la découverte du centre ancien du village qui, comme son château, a sans doute connu des jours meilleurs.
«La Terrasse du Port» a changé de propriétaire. Ils n’auront pas le plaisir de revoir la sympathique tenancière rencontrée les saisons précédentes.
Vendredi 25 mai
Le ciel est gris. Les prévisions n’annoncent pas de pluie. Le temps est idéal pour naviguer.
Il est un peu plus de 9:00 lorsque «l’autre» quitte le port d’Argens-Minervois à destination de la Redorte, à 12 km et 6 écluses, dont 2 doubles. Le vendredi les bateaux de location rentrent à leur base. «L’autre» patiente devant la première écluse pour laisser passer ceux qui rejoignent Argens-Minervois. Il est rejoint par deux bateaux qui rentrent à Homps. Il passera avec eux deux écluses doubles et une simple, sans incident. A partir d’Homps, il navigue seul jusqu’à La Redorte qu’il atteint après deux heures trois quarts. La place qu’il occupait habituellement est défigurée. Les platanes ont été abattus.
Il y a plus de trois siècles on a su construire le canal du Midi. Aujourd’hui on ne sait pas soigner le platane atteint du chancre coloré. On cache son incapacité en parlant pompeusement de restauration du paysage.
Samedi 26 mai
La veille au soir, ils se sont invités à «La Table de Riquet».
La nuit «l’autre» affronta le vent, l’orage et la pluie. Au réveil, le soleil a repris possession du ciel. Ils empruntent l’Avenue du Port pour rejoindre l’Avenue Victor Hugo. Les routes sont aujourd’hui plus arborisées que le canal. Ils envisagent compléter les provisions à l’Intermarché. Fermeture exceptionnelle pour cause de travaux. Ils se contenteront de la boucherie et de la boulangerie.
Les escales sont parfois liées à des rencontres insolites. C’est ici que, l’année dernière, ils ont rencontré un improbable couple de «pèlerins» parcourant l’Europe sans relâche sur les chemins de Compostelle.
Dimanche 27 mai
Ils envisageaient reprendre la navigation aujourd’hui.
Au réveil, sans raison précise, ils décident de prolonger l’escale à la Redorte. Peut-être parce que c’est dimanche et que dimanche est un jour de repos; également et surtout parce que l’endroit est agréable et qu’ils s’y sentent bien. Hier en fin de journée, plusieurs places se sont libérées au port. Ils ont tiré «l’autre» à proximité d’un platane survivant et d’un buisson de roses. Ils s’installeront côté jardin.
Lundi 28 mai
La veille, à la tombée du jour, le ciel était menaçant.
La pluie ne les importunera pas durant la nuit et attendra le matin pour se manifester. Le jardin est mouillé; le quai, glissant. Pas un temps à sortir les fauteuils. Les conditions météorologiques décident pour eux. Ils ne largueront pas les amarres aujourd’hui, même si «l’autre» a été équipé d’un nouvel essuie-glace.
Mardi 29 mai
En début de journée, contrairement aux prévisions, la couverture nuageuse est déchirée.
Ils larguent les amarres vers 8:30 à destination de Trèbes en espérant passer entre les gouttes. Une étape de 21 km avec trois écluses doubles, une triple et une simple. Ils passent les premières écluses avec deux bateaux de location qui sont à la peine, se présentent de travers et heurtent les murs. «L’autre» laisse continuer seuls les bateaux de location encombrants et fait une pause à l’écluse double de «l’Aiguille» peuplée par les créations fantasmatiques de l’éclusier Joël Barthe.
Ils amarrent le bateau à Trèbes vers 15:30, au bas de l’écluse triple pour commémorer la rencontre de la saison dernière avec «Triskel». Ils sont passés entre les gouttes.
Mercredi 30 mai
L’étape de navigation de la veille a été longue: 7 heures pour moins de 5 heures de navigation effective.
Ils s’offrent un jour d’escale pour récupérer. De toute manière le temps n’est pas à naviguer. La pluie et l’orage qui les ont épargnés la veille les rattrapèrent à la mi-journée. Quel fichu temps de mai dans le Sud. A l’abri dans le bateau, ils observent les bateaux de location qui affrontent courageusement l’écluse triple de Trèbes sous l’averse. Pour ceux-ci le temps est compté.
Jeudi 31 mai
A Trèbes, ils apprécient amarrer le bateau au pied de l’écluse-triple, en dehors du port, à l’écart des nuisances sonores et lumineuses du centre.
Ils n’ont pas compté avec les bateaux de location. En fin de journée ceux-ci s’accumulent au pied de l’écluse, prêts à bondir à l’ouverture. A 22:00 le moteur du bateau voisin, un «Magnifique» de «le boat», tourne pour la douche du soir; à 7:00 pour celle du matin. Décidément ils supportent de moins en moins bien les bateaux de location. Ils avaient choisi de commencer la saison plus tôt pour échapper à leur horde. C’est raté. Sur ce tronçon de canal, ils sont plus nombreux qu’en juillet et août.
Contrairement à leur attente, à l’ouverture de l’écluse, seuls deux bateaux de location larguent les amarres. Ils les suivent.
A 15:00 ils amarrent le bateau au port de Carcassonne. Lorsqu’il fait escale à Carcassonne, «l’autre» a sa place réservée à côté de «Choupette».
Vendredi 1er juin
Le ciel est bleu; Carcassonne, accueillante.
A Carcassonne, ils ont leurs habitudes. En fin de matinée, ils s’engagent dans la rue piétonne Georges Clémenceau. A l’angle de la rue Frédéric Mistral, l’immeuble art-déco a retrouvé une enseigne. Ils s’installent dans les fauteuils de la terrasse du «Florian» à la Place Carnot. Les façades des bistrots voisins ont pris des couleurs inattendues.
Pour le stationnement au port, ils ont choisi le forfait semaine.
Samedi 2 juin
Celles et ceux qui ont le sens de l’orientation auront constaté qu’ils ont tourné le dos au Rhône qu’ils ont pourtant décidé de remonter cette saison.
Ils affronteront le Rhône avec la péniche «Wietske» vers la fin août, voire le début septembre, lorsque le débit du fleuve le permettra. Ils ont le temps. Ils ne voulaient pas quitter le canal du Midi sans revoir Carcassonne.
A la Place Carnot, les terrasses des bistrots battent en retrait face au marché. L’après-midi, elles reprennent du terrain. Le squat de la rue Armagnac est ouvert aux oiseaux.
Dimanche 3 juin
Le temps change. Un vent mauvais a encombré le ciel de nuages.
Un temps de dimanches, ces jours gris où on traîne sous la couette, prolonge le petit-déjeuner, saute le repas de la mi-journée, envisage une séance de cinéma suivie d’un repas à l’extérieur. Celles et ceux qui ont suivi «l’autre» les saisons passées connaissent déjà «l’Hôtel Terminus», situé à quelques pas du port, avec son restaurant «Le Bistro» et sa salle de cinéma «Le Colisée».
Lundi 4 juin
A l’écart de la rue piétonne et de la Place Carnot, l’ambiance change.
Ils apprécient explorer l’envers des lieux. Là où les badigeons sont défraîchis et les enduits décollés; où les devantures sont aveugles; où les bistrots attendent désespérément une mention sur tripadvisor; où les graffitis accumulés forment le décor. A la fenêtre du squat de la rue Armagnac, l’attrape-rêve déglingué invite les oiseaux.
Mardi 5 juin
La veille en fin de journée, le port s’est rempli de bateaux de location sous un ciel menaçant. L’orage épargnera Carcassonne la nuit et la journée du lendemain.
Ils contournent la Bastide par le Boulevard Jean-Jaurès jusqu’au groupe scolaire du même nom et au square Gambetta. Ils s’engagent sur le Pont Neuf pour s’offrir une vue sur la cité médiévale. Cette année Carcassonne est la capitale régionale de la manifestation «in situ», Patrimoine et art contemporain. Ils ne monteront pas à la Cité. Ils l’ont visitée en 2016 avec une passagère clandestine. Ils préfèrent la Bastide et les terrasses de la place Carnot.
En début de soirée, la pluie tombe et l’orage gronde.
Mercredi 6 juin
Il a plu toute la nuit. Le mauvais temps est déjà de retour..
Le port ne désemplit pas. A Carcassonne, même les bateaux de location font escale plus d’une nuit. «L’autre» se sent un peu à l’étroit mais il n’est pas de taille à jouer des coudes. Pour trouver "l'autre", cherchez le plus petit.
Demain ils reprendront la navigation si le temps le permet. Ils ont revu Carcassonne. Ils peuvent mettre le cap sur l’Est.
Jeudi 7 juin
Ils regrettent de quitter Carcassonne sur la journée mouillée d’hier.
Ils décident de prolonger l’escale d’un jour. Le soleil tente de timides incursions dans un ciel encore bien gris. Ils profiteront du petit marché du jeudi sur la Place Carnot, du Colisée et du Bistro.
L’hôtel Terminus a fermé. Les clés des chambres sont déposées à la réception abandonnée. Les derniers clients sont partis en oubliant du courrier. Le Colisée fermera à la fin du mois. Un multiplex s’est installé dans une zone commerciale. C’est partout la même histoire. Le Bistro fait de la résistance. Ils le soutiennent.
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