Canal de Bourgogne (versant Yonne)

Dimanche 30 juin
Le ciel dégagé confirme les prévisions météorologiques.
Ils lèvent les amarres à 9:00, accompagnés par deux autres bateaux qu’ils ont déjà rencontrés sur le canal : l’un occupé par un couple britannique ; l’autre par un couple suisse-allemand. Les trois bateaux remplissent les écluses ; les bassinées sont optimisées.

A 13:30, ils s’amarrent à Pont-Royal. Pour la prochaine halte à Marigny, il faudrait encore près de 4 heures de navigation selon les éclusiers. Ils en ont déjà effectué 4,5 heures. Ils ne vont tout-de-même pas reproduire les journées de travail d’antan. Ils décident donc de passer la nuit à Pont-Royal. Leurs compagnons de trajet prennent la même décision. Ils reprendront donc la navigation demain à 9:00 dans la même formation.
Les emplacements avec bornes pour eau et électricité sont tous occupés. Ils s’amarrent avec les clous à la périphérie de la halte nautique. Ils ne peuvent compléter la réserve d’eau. Ils veilleront à l’économiser.


Lundi 1er juillet
Ciel toujours dégagé, conformément aux prévisions.
Ils trouvent la première écluse fermée, sans éclusier, ni éclusière sur le site. Il est pourtant plus de 9:00 et ils n’ont été informés d’aucun préavis de grève. Vers 9:30 2 jeunes éclusiers arrivent sur leur mobylette.
Les écluses se franchissent de manière moins « coulée ». Un éclusier en job d’été a quelque difficulté à comprendre le fonctionnement de la bassinée ou, selon le navigateur britannique qui les suit, pas envie de travailler. Et parfois, il faut laisser le temps à des bateaux montant de libérer l’écluse.
Sous le soleil, lorsque la végétation s’empare du canal, le bateau flotte entre eau et ciel.
Après 4 heures de navigation, déduction faite de la pause de midi, ils décident de s’amarrer à Marigny-le-Cahouët. Ici, on dit simplement « Marigny » ; on ne s’est sans doute pas mis d’accord sur le rôle du tréma dans la prononciation du reste.
Il est 14:30. Les deux autres bateaux qui les accompagnent font de même.
Ils tentent de compléter leur réserve d’eau. Le robinet du port et le raccord de leur tuyau fuient. Ils devront dès que possible changer le raccord de leur tuyau d’eau. Il faudra redoubler de vigilance dans l’utilisation de l’eau.
Vers la fin de l’après-midi 3 bateaux supplémentaires s’amarrent : deux montants, un descendant. Ils seront donc 4 à « avaler » les écluses demain. Mais les écluses ne peuvent contenir 4 bateaux. Un départ est prévu à 9:00 pour deux bateaux et à 9:30 pour les deux autres. Ils partiront à 9:00.
Le guide fluvial indique la possibilité de s’approvisionner en pain. Ils se rendent donc au village et trouve la boulangerie, malheureusement fermée le lundi. Ils se contenteront de biscottes pour accompagner les saucisses grillées.

Mardi 2 juillet
Lever à 7:30. La journée s’annonce chaude.
Lui s’en va acheter le pain et les croissants à la boulangerie repérée la veille. Elle prépare la table du petit-déjeuner.
Hier un voisin de port indiquait avoir fait le trajet Marigny-Venarey en 1 jour. Ce ne sont que 10 Km mais 28 écluses à franchir. Tout dépendra du trafic et de la diligence des éclusiers.
Ils partent avec l’idée de faire le trajet en 2 jours et de s’arrêter pour la nuit à Pouillenay. Ils franchissent les écluses avec le nouveau venu, un couple de français qui a la ferme intention de naviguer jusqu’à Venaray.
Au début de la journée, les écluses ne sont pas préparées pour la descente ; elles sont vides. Un seul éclusier pour les préparer. Ils doivent attendre devant chaque écluse en stabilisant le bateau au centre du canal. Devant la dernière écluse avant la pause de midi, las de stabiliser le bateau au centre du canal, ils s’approchent du bord pour attendre l’ouverture des portes. Mauvaise idée ; ils touchent le fond et le bateau s’échoue. Plus moyen de bouger. Le bateau partenaire tente de les tirer ; sans succès. L’éclusier doit introduire un peu plus d’eau dans le bief depuis l’écluse en amont. Le niveau d’eau augmente légèrement et permet de libérer le bateau. La pause de midi est prise dans l’écluse pleine.
Ils s’amarrent à Pouillenay à 14:45 : 4,75 h de navigation pour 5 km et 18 écluses. Dans les échelles d’écluses, la vitesse moyenne chute vertigineusement : guère plus de 1 km/h.
Le bateau avec lequel ils ont fait le trajet poursuit : il ne sera pas à Venarey avant 18:00. Les deux bateaux qui les avaient accompagnés jusqu’à Marigny s’amarrent environ 1,5 h plus tard.
Pluie pour la fin de journée et la nuit.

Mercredi 3 juillet
Au matin, une pluie fine et un ciel qui annonce la possibilité d’averses à tout moment. Les prévisions météorologiques indiquent une amélioration du temps dans le courant de la journée. Avec leurs voisins de halte, ils décident de reprendre la navigation à 13:00 à destination de Venarey.
Tout le trajet a été effectué sous la pluie. Elle sur le pont en ciré, lui à l’abri à la barre. Il est désolé pour elle, mais elle ne souhaite pas inverser les rôles et prendre la barre. Pourquoi changer les rôles alors que tout fonctionne à merveille : il sait si bien stabiliser le bateau, elle se plaît sur le pont aux amarres. Elle assume son rôle avec le sourire malgré la pluie intermittente.
Ils amarrent le bateau à Venarey à 16:00 : 5 km et 10 écluses en 3 h ; près de 2 km/h de moyenne.
La halte est équipée. Ils peuvent compléter leur réserve d’eau et brancher le bateau sur l’électricité du quai. Ils bénéficieront ainsi à nouveau d’eau chaude.
Ils apprennent que leur mécanicien ne pourra pas se déplacer avant le lundi 8 juillet pour effectuer le service suite au rodage du moteur. Ils continueront leur navigation et informeront leur mécanicien de l’endroit où ils seront amarrés le jour venu.
Ils décident de se rendre le lendemain à Montbard pour une escale un peu plus longue. Les bulletins météorologiques annoncent une amélioration du temps.
Ils en ont terminé avec les 4 échelles d’écluses depuis Pouilly-en-Auxois. Ils pourront ainsi avancer un peu plus vite.

Jeudi 4 juillet
Bien qu’ayant repris la navigation dès l’ouverture des écluses à 9:00, ils ne parviennent pas à atteindre le port de Montbard avant 12:00 et sont contraints de prendre la pause de midi devant la dernière écluse qui précède le port.
Ils amarrent le bateau vers 13:15 : 13 km et 9 écluses en 3,25 h ; 4 km/h de moyenne.


Vendredi 5 juillet
Les jours de navigation, lever à 7:30 pour l’ouverture des écluses à 9:00.
Les jours d’escale, lever à l’envie et à l’envie c’est 8:30 au plus tôt.
Le centre de Montbard offre tous les commerces nécessaires et l’incontournable halle de marché.




La journée est consacrée aux courses et à une petite toilette extérieure du bateau.
Pour attendre la venue de leur mécanicien, il est souhaitable de s’arrêter dans une halte avec eau et électricité. Selon leur guide fluvial, le prochain port offrant ces services se trouve à Ancy-le-Franc, à 28 km. Malgré un plus grand espacement des écluses, ils n’espèrent pas une vitesse moyenne supérieure à 4 km/h. 7 heures de navigation en continu, c’est trop pour eux. Ils décident en conséquence d’une halte intermédiaire à déterminer en fonction de l’avancement et des opportunités.

Samedi 6 juillet
Jour de navigation, donc lever à 7:30.
Première écluse à 9 :00 avec le couple de britanniques et amarrage à Ravières vers 15:00, après une pause de midi de 1,5 h entre deux écluses : 4,5 heures pour parcourir 20 km agrémentés de 11 écluses, à une vitesse moyenne d’un peu plus de 4 km/h. Leurs prévisions étaient correctes.



Le couple de britanniques décide également de s’arrêter. Ils reprendront la navigation ensemble le lendemain matin.
Contrairement aux indications du guide fluvial, la halte offre la possibilité de branchements électriques. Ils peuvent ainsi, sans risque de trop affaiblir les batteries domestiques, brancher le ventilateur pour brasser un air à bord de 32 degrés.

Durant le trajet le compte-tours a cessé de fonctionner. Plus ennuyeux, le témoin de charge de la batterie moteur s’est allumé par intermittence environ 1 heure avant leur halte. Ils verront le lendemain matin ce qu’il en est.
En attendant, visite du village qui a conservé quelques bâtisses anciennes. Le village est endormi.


De nombreuses maisons sont à vendre. Quelques petits commerces luttent contre la léthargie ambiante : une boulangerie pour ne pas manquer de pain frais et un coin presse inattendu où ils trouvent le dernier numéro de la revue Fluvial qu’ils cherchaient depuis plusieurs haltes. Surprise : « Jeanine » fait la couverture ; « Jeanine », la péniche-hôtel qui les avait importunés la nuit du 18 au 19 juin. La revue consacre un article à cette péniche récemment transformée en bateau-hôtel pour des croisières fluviales.

Dimanche 7 juillet
Le moteur démarre sans problème, le compte-tours fonctionne, la batterie du moteur se charge normalement. Allez comprendre !

Après une bonne heure de navigation les mêmes symptômes se manifestent à nouveau : compte-tours en panne et témoin de charge de la batterie du moteur qui s’allume.
Ancy-le-Franc n’est plus très loin. Ils amarrent le bateau vers 11 :15. Ils ont encore le temps de se rendre au village situé à moins de 1 km avant la fermeture des commerces à 13:00 h.

Contrairement à Ravières, Ancy-le-Franc présente l’aspect d’une petite localité vivante. Le centre offre un nombre de commerces inattendu compte tenu de la taille du village. Les commerçants sont accueillants et la patronne de la boucherie où ils achètent de la viande pour la grillade du soir leur offre une tranche de jambon persillé, une spécialité régionale qu’elle dit vouloir faire déguster aux touristes de passage. Et oui, l’accent ne trompe pas.

Un château renaissance spectaculaire offre à la localité, en guise de parc public, une somptueuse allée d’arbres sans doute plusieurs fois centenaires.

Le couple britannique a continué son trajet. Ils reconnaissent par contre, amarré au port, le bateau du couple français avec lequel ils avaient navigué de Marigny à Pouillenay.
On rencontre parfois des embarcations insolites comme ce voilier égaré tentant sans doute de rejoindre la méditerranée depuis l’atlantique par les eaux intérieures.


Lundi 8 juillet
Lever à 7:30. Pourtant il ne s’agit pas d’un jour de navigation. Par contre leur mécanicien a annoncé sa venue à 9:00 pour le service du moteur suite à la période de rodage. Il est déjà sur place à 8:30. Informé des problèmes de charge de la batterie, il a emporté avec lui un alternateur. Décision est prise de remplacer l’alternateur. Vidange et vérification générale. Tout est en ordre. L’intervention est terminée vers 11:00.

Puisqu’ils se sont levés à 7:30, autant naviguer. Ils décident de larguer les amarres pour l’ouverture des écluses à 13:00. Ils s’engagent dans la première écluse préparée pour la descente. Pas d’éclusier, ni d’éclusière sur le site. Il suffit de presser un bouton pour signaler sa présence. Ce qu’ils font à plusieurs reprises, sans résultat. 45 min plus tard toujours personne. Par contre un bateau se présente qui souhaite prendre l’écluse dans l’autre sens. Une éclusière arrive pour accompagner le bateau montant et découvre leur bateau en attente dans l’écluse. Les appels répétés n’ont, semble-t-il, pas fonctionné.
On rencontre parfois des maisons d’écluses occupées par des personnes insolites comme cet artiste dont la production occupe le lieu.

Ils amarrent leur bateau vers 17:15 à Tanlay où ils retrouvent les bateaux du couple britannique et du couple français.

Mardi 9 juillet
Ils ont décidé de passer la journée à Tanlay et de ne reprendre la navigation que le lendemain. Dans cette perspective, ils déplacent leur bateau en marge du port pour bénéficier de l’ombre des grands arbres qui bordent l’ancien chemin de halage.


Mercredi 10 juillet
L’étape sera relativement brève. La localité de Tonnerre est située à moins de 10 km comportant tout de même 6 écluses, dont la première à quelques 100 m du port.
Hier en fin de journée, le port s’est rempli. Plusieurs bateaux vont sans doute prendre le canal en début de journée. Ils savent déjà que deux bateaux se sont annoncés pour la première bassinée de 9:00. Ils prennent la deuxième bassinée vers 9:30, suivis du couple de britanniques qui semble les avoir pris en sympathie.
Le canal est encombré d’herbes. Ils doivent à plusieurs reprises libérer l’hélice par des accélérations successives en marche arrière.
Ils amarrent le bateau à Tonnerre vers 12:00. Le couple de britanniques s’amarre à côté d’eux. Peu après l’amarrage, il leur montre un sceau d’herbes enlevées autour de l’hélice. Le bateau anglais est pourvu d’une trappe d’hélice, pas le leur. Les algues ne le savent pas. Epargneraient-elles pour autant leur hélice ? Ils devront sérieusement examiner la possibilité d’installer une trappe d’hélice. En attendant, accélérations en marche arrière. Déjà que la vitesse moyenne n'est pas très élevée.

Jeudi 11 juillet
La température a baissé. Le couple de britanniques reprend seul la navigation. Peut-être le retrouveront-ils lors d’une prochaine escale. Avant la fin du canal de Bourgogne. Ensuite, leurs destinations se sépareront. Par contre, le couple de français, reste à quai.
Le temps est idéal pour une visite de la ville et quelques achats.
Le centre de Tonnerre, présente le caractère pittoresque d’un ancien bourg médiéval qui se laisse apprécier par une déambulation libre au gré des perspectives qu’ouvrent les ruelles et quelques canaux.







La halle du marché couvert est fermée. Aujourd’hui n’est malheureusement pas jour de marché.
Le centre ancien a conservé quelques monuments remarquables.
Le Vieil Hôpital ou Hôtel-Dieu fondé par Marguerite de Bourgogne en 1293 est un des plus anciens et des plus vastes ensembles hospitaliers de la France médiévale. Aujourd’hui les hôpitaux n’ont plus l’aspect des églises. Et sait-on quel aspect pourrait avoir aujourd’hui l’église à construire.


Au nombre des monuments remarquables, également la fosse Dionne : ancien lavoir du 18ème siècle installé sur une source qui constitue sans doute le premier point d’eau de la cité.



En fin de journée, ils retournent au centre-ville déguster une assiette gourmande de produits du terroir avec un vin de bourgogne.

Vendredi 12 juillet
Ils reprennent la navigation à l’ouverture des écluses avec l’ambition de rejoindre St-Florentin à 25 km de distance. Les écluses sont moins nombreuses. A une moyenne de plus de 4 km/h, ils peuvent espérer amarrer le bateau avant 17:00.
Ils font le trajet avec le couple de Français jusqu’à Flogny-la-Chapelle. Le couple de Français y passera la nuit ; eux, une pause de midi généreuse de 1,5 h.
Autant la navigation est agréable avant midi, autant elle devient pénible l’après-midi en raison de la chaleur. Heureusement le canal, sur le tronçon concerné, est protégé de grands arbres qui le bordent des deux côtés.


Selon les informations des éclusières et éclusiers, ils sont les seuls à naviguer sur le tronçon. Les écluses sont toutes prêtes à les accueillir. La navigation est donc particulièrement fluide et ils amarrent le bateau à St-Florentin vers 15:45 à côté de celui du couple de Britanniques qui avaient quitté Tonnerre un jour plus tôt. Ils reprendront la navigation dès demain matin direction Brienon-sur-Armançon pour y passer le 14 juillet, jour chômé même pour les écluses.

Samedi 13 juillet
Le couple de Britanniques a décidé de passer le 14 juillet à St-Florentin. Eux préfèrent s’arrêter à Brienon-sur-Armançon. Le port est plus proche du centre de la localité et, selon leur guide fluvial, la capitainerie offre une laverie.
Ils ne se reverront sans doute pas. Dès la fin du canal de Bourgogne leurs destinations divergent. Et la fin du canal est proche, à moins de 20 km.
Ils larguent les amarres pour l’ouverture des écluses. La navigation est fluide. Comme la veille, ils sont les seuls à naviguer sur le tronçon.
Ils arrivent à destination vers 11:00 amarrent le bateau à proximité de grands arbres sous lesquels ils pourront trouver de l’ombre.


Ils ont le temps de faire quelques achats d’urgence avant la fermeture des commerces à 13:00, de procéder à un premier repérage des lieux et de prendre un verre à une terrasse d’un bar sur la place centrale. Le tenancier les informe d’un concert d’un groupe rock local sur la place dès 20:00.
Ils y assisteront et consommeront sur place quelques saucisses grillées pour le repas du soir. Le spectacle n'est pas seulement dans le concert mais également et peut-être même plus dans le public clairsemé: l'adolescente à la démarche incertaine sur ces premiers talons aiguilles, le sexagénaire qui a oublié de ranger son look des années 70, les quelques fans perdus avec les t-shirt au non du groupe et toutes les "tronches" d'un gros village.

Dimanche 14 juillet
La lessive a été faite la veille. La journée du dimanche est consacrée à ne rien faire, comme il se doit : lecture à l’ombre des arbres qui bordent le quai.
Ils ont, à quelques reprises, fait l’expérience de cordes trop courtes dans des écluses profondes. Ils achètent deux cordes plus longues à la capitainerie du port.
Le capitaine du port est particulièrement chaleureux et prévenant. La halte mérite d’être recommandée en raison, non seulement, de l’équipement et de la proximité des commerces, mais également et surtout, de l’accueil.
En fin d’après-midi, lorsque la température devient plus supportable, ils visitent le centre-ville.



Le marché couvert est désaffecté mais le grand lavoir de la fin du 18ème siècle rivalise de pittoresque avec celui de Tonnerre.


Ils sont aux premières loges pour le feu d’artifice du 14 juillet tiré en face sur l’autre berge du canal.



Lundi 15 juillet
Départ vers 9:00. Le port est encore endormi.
Ils amarrent le bateau à Migennes vers 11:00. Le port situé le long des voies de chemin de fer n’invite pas une halte : caractère de zone industrielle et de banlieue, absence de végétation digne de ce nom.

Le caractère du centre de la localité, difficilement localisable, est marqué par une architecture ouvrière du début du 20ème siècle.

Ils tenaient à faire une halte dans ce port puisque c’est ici que la réalisation de leur projet de navigation fluviale a débuté avec l’achat du bateau il y 4 ans. Le couple de la base « le boat » avec lequel il avait eu contact est en congé jusqu’à mercredi. Ils n’attendront pas jusque-là. Ils envoient, à tout hasard, un courriel qui, de manière inattendue, reçoit une réponse rapide : ils sont cordialement invités pour le repas du soir. Agréable manière de ponctuer la fin du canal de Bourgogne.
Dès le lendemain ils seront sur l’Yonne.

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