Dimanche 24 juin
La nuit a été calme sous le pont, le long du quai en friche.
La halte fluviale, c’est un peu la zone. Port-la-Nouvelle snobe le fluvial. «L’autre» ira voir ailleurs. Il passera la nuit prochaine en amont de l’écluse de Sainte-Lucie. L’écluse était encore endormie à plus de 10:00. Il faut secouer les portes pour qu’elles s’ouvrent. Ils partent à la découverte de la réserve naturelle de l’île Sainte-Lucie qui offre des points de vue sur le paysage des étangs qu’ils ne peuvent que deviner du bateau.
Lundi 25 juin
Après l’escapade à Port-la-Nouvelle, ils retrouvent Narbonne.
Ils ont largué les amarres vers 9:00. Les herbes aquatiques sont encore somnolentes. Ils en profitent. En remontant vers le nord, la végétation change. Elle devient plus dense. Les platanes remplacent les pins. Le canal est désert; l’eau, lisse. Les reflets sont si précis que les contours de la voie d’eau se perdent dans la végétation. Arrivés à Narbonne, ils passent le quai des bateaux résidents et tentent une escale au centre ville, en rive droite en aval du pont des Marchands. Le bateau est partiellement à l’ombre dès 14:30.
Ils ont navigué 2.5 heures pour parcourir 19 km et franchir 2 écluses. Les herbes n’ont pas entravé la navigation.
Mardi 26 juin
Ils préfèrent se mettre en face.
A Castelnaudary et à Port-la-Robine, ils amarrent en face de la capitainerie. A Narbonne, ils trouvent une table à la terrasse d’En face. La péniche «Tesserae», qui a passé la nuit au centre ville avec «l’autre», largue les amarres dans l’après-midi. «L’autre» prolongera l’escale d’une nuit au moins, intrigué par les décorations mises en place sur le Cours Mirabeau.
Mercredi 27 juin
La veille au soir, le soleil enflamme le quai du Pont des Marchands.
Le bateau «Ediacara» a passé l’hiver à Narbonne. Son équipage vient de le rejoindre. «Ediacara» a connu «l’autre» par le blog et l’avait rencontré en 2016. Ils s’était revus l’année dernière à Narbonne. Ils ont le même programme: remonter le Rhône. Il faudra que «l’autre» choisisse son partenaire: la péniche «Wietske» ou «Ediacara». A moins que les trois bateaux n’affrontent le fleuve ensemble.
Pour l’instant, «l’autre» a envie de prolonger son escale à Narbonne. Il quittera par contre le centre ville pour passer la nuit au pied de l’écluse du Gua, son lieu d’amarrage habituel à Narbonne.
Jeudi 28 juin
Un marché de fripes s’est installé sous le ciel décoré du Cours Mirabeau.
Il y trouve une chemise; elle rentre bredouille. «L’autre» prolongera de deux nuits l’escale à Narbonne pour le plaisir de partager quelques moments avec «Ediacara». Ils prennent le repas de midi avec l’équipage «d’Ediacara» qui évoque ses expériences de navigation en haute mer à bord d’un voilier. Et dire qu’eux, modestes matelots d’eau douce, se font quelques soucis pour la remontée du Rhône.
Vendredi 29 juin
Avec l’équipage «d’Ediacara», ils marchent.
L’année dernière, autour de l’étang de Peyriac-de-Mer; aujourd’hui, autour de celui de Gruissan. La mouette veille sur la barque abandonnée. L’étal des pêcheurs est plié. Ils partagent le repas de midi en terrasse sur le port.
Demain, «l’autre» larguera les amarres pour rejoindre le canal du midi. «Ediacara» le suivra dans quelques jours.
Samedi 30 juin
«L’autre» s’engage dans l’écluse du Gua avec «Ombra della Serra» vers 9:15 et quitte Narbonne.
Les deux bateaux franchissent l’écluse de Sallèles-d’Aude avant la pause de midi. «L’autre» s’amarre pour faire escale; «Ombra della Serra», pour un repas avant de poursuivre la navigation vers le canal du Midi.
Ils ne passent pas à Sallèles sans y faire escale, sans prendre le temps de boire un verre au Café de la Paix, de passer à l’Etape du Midi pour saluer l’épicière et l’épicier et compléter les provisions. Ils ont amarré le bateau à la place habituelle, à l’extrémité du quai réservé aux bateaux à passagers.
Dimanche 1er juillet
Ils ont fait ce qu’ils avaient à faire à Sallèles-d’Aude.
Il sont passés au bistrot et à l’épicerie. Ils ont même remplacé une bouteille de gaz. Ils ne largueront pas les amarres pour autant. Ils prolongeront l’escale d’une nuit. Sans raison précise, si ce n’est l’envie de se poser, de passer une journée de farniente. Ça leur arrive … assez souvent.
Les péniches «Langon» et «Enchanté», rencontrées à plusieurs reprises, attendent des passagers. «Papyrus» est toujours en rénovation. «Eole», aperçu lors de la précédente halte, s’est mis du bon côté. «Tesserae», après les escales à Sainte-Lucie et Narbonne, se repose également. En face, l’imposante maison close fait un clin d’oeil.
Lundi 2 juillet
La veille, en fin de journée, des bateaux de location, lâchés à Narbonne, font escale à Sallèles-d’Aude.
«L’autre» largue les amarres à 9:00 dans le sillage de «Tesserae», avant le réveil des bateaux de location. Quatre kilomètres, cinq écluses et deux heures et demi plus tard, «l’autre» fait escale à Port-la-Robine. «Tesserae» continue direction Carcassonne. A l’attention de celles et ceux qui en douteraient, ils le confirment: ils sont de retour au point de départ.
Mardi 3 juillet
Il n’y a pas de place sur la berge d’en-face, celle où les bateaux sont à l’ombre dès le début de l’après-midi. La place qu’ils apprécient, à l’arrière de «Maartje Catharina», est occupée par un bateau à vendre. «L’autre» est au soleil. La température à bord monte à 35 degrés. Ils cherchent l’ombre des pins avec leurs fauteuils et s’installent à la terrasse de la Maison de l’Ecurie à l’ombre du figuier.
Mercredi 4 juillet
La veille, en soirée, l’orage gronde alentours. Une pluie inattendue rafraîchit agréablement l’atmosphère.
Au lever, le ciel est dégagé. Ils consacrent la matinée au nettoyage du bateau. Elle à l’extérieur, lui à l’intérieur, comme d'habitude. Ils ont lavé le linge sale, remplacé deux pare-battages et regonflé les autres. Avant de larguer les amarres, il restera à remplir les cuves de gazole et d’eau. Ce sera pour demain. A chaque jour suffit sa peine.
Jeudi 5 juillet
Hier en soirée, comme l’avant-veille: orage et pluie. Juste ce qu’il fallait pour abaisser la température durant la nuit.
Quelques nuages se sont accrochés. Le vent s’est levé. La température sera agréable. Les cuves d’eau et de gazole sont pleines. «Ediacara» a rejoint «l’autre» à Port-la-Robine. Ils mettront ensemble cap sur le Rhône.
La nuit a été calme sous le pont, le long du quai en friche.
La halte fluviale, c’est un peu la zone. Port-la-Nouvelle snobe le fluvial. «L’autre» ira voir ailleurs. Il passera la nuit prochaine en amont de l’écluse de Sainte-Lucie. L’écluse était encore endormie à plus de 10:00. Il faut secouer les portes pour qu’elles s’ouvrent. Ils partent à la découverte de la réserve naturelle de l’île Sainte-Lucie qui offre des points de vue sur le paysage des étangs qu’ils ne peuvent que deviner du bateau.
Lundi 25 juin
Après l’escapade à Port-la-Nouvelle, ils retrouvent Narbonne.
Ils ont largué les amarres vers 9:00. Les herbes aquatiques sont encore somnolentes. Ils en profitent. En remontant vers le nord, la végétation change. Elle devient plus dense. Les platanes remplacent les pins. Le canal est désert; l’eau, lisse. Les reflets sont si précis que les contours de la voie d’eau se perdent dans la végétation. Arrivés à Narbonne, ils passent le quai des bateaux résidents et tentent une escale au centre ville, en rive droite en aval du pont des Marchands. Le bateau est partiellement à l’ombre dès 14:30.
Ils ont navigué 2.5 heures pour parcourir 19 km et franchir 2 écluses. Les herbes n’ont pas entravé la navigation.
Mardi 26 juin
Ils préfèrent se mettre en face.
A Castelnaudary et à Port-la-Robine, ils amarrent en face de la capitainerie. A Narbonne, ils trouvent une table à la terrasse d’En face. La péniche «Tesserae», qui a passé la nuit au centre ville avec «l’autre», largue les amarres dans l’après-midi. «L’autre» prolongera l’escale d’une nuit au moins, intrigué par les décorations mises en place sur le Cours Mirabeau.
Mercredi 27 juin
La veille au soir, le soleil enflamme le quai du Pont des Marchands.
Le bateau «Ediacara» a passé l’hiver à Narbonne. Son équipage vient de le rejoindre. «Ediacara» a connu «l’autre» par le blog et l’avait rencontré en 2016. Ils s’était revus l’année dernière à Narbonne. Ils ont le même programme: remonter le Rhône. Il faudra que «l’autre» choisisse son partenaire: la péniche «Wietske» ou «Ediacara». A moins que les trois bateaux n’affrontent le fleuve ensemble.
Pour l’instant, «l’autre» a envie de prolonger son escale à Narbonne. Il quittera par contre le centre ville pour passer la nuit au pied de l’écluse du Gua, son lieu d’amarrage habituel à Narbonne.
Jeudi 28 juin
Un marché de fripes s’est installé sous le ciel décoré du Cours Mirabeau.
Il y trouve une chemise; elle rentre bredouille. «L’autre» prolongera de deux nuits l’escale à Narbonne pour le plaisir de partager quelques moments avec «Ediacara». Ils prennent le repas de midi avec l’équipage «d’Ediacara» qui évoque ses expériences de navigation en haute mer à bord d’un voilier. Et dire qu’eux, modestes matelots d’eau douce, se font quelques soucis pour la remontée du Rhône.
Vendredi 29 juin
Avec l’équipage «d’Ediacara», ils marchent.
L’année dernière, autour de l’étang de Peyriac-de-Mer; aujourd’hui, autour de celui de Gruissan. La mouette veille sur la barque abandonnée. L’étal des pêcheurs est plié. Ils partagent le repas de midi en terrasse sur le port.
Demain, «l’autre» larguera les amarres pour rejoindre le canal du midi. «Ediacara» le suivra dans quelques jours.
Samedi 30 juin
«L’autre» s’engage dans l’écluse du Gua avec «Ombra della Serra» vers 9:15 et quitte Narbonne.
Les deux bateaux franchissent l’écluse de Sallèles-d’Aude avant la pause de midi. «L’autre» s’amarre pour faire escale; «Ombra della Serra», pour un repas avant de poursuivre la navigation vers le canal du Midi.
Ils ne passent pas à Sallèles sans y faire escale, sans prendre le temps de boire un verre au Café de la Paix, de passer à l’Etape du Midi pour saluer l’épicière et l’épicier et compléter les provisions. Ils ont amarré le bateau à la place habituelle, à l’extrémité du quai réservé aux bateaux à passagers.
Dimanche 1er juillet
Ils ont fait ce qu’ils avaient à faire à Sallèles-d’Aude.
Il sont passés au bistrot et à l’épicerie. Ils ont même remplacé une bouteille de gaz. Ils ne largueront pas les amarres pour autant. Ils prolongeront l’escale d’une nuit. Sans raison précise, si ce n’est l’envie de se poser, de passer une journée de farniente. Ça leur arrive … assez souvent.
Les péniches «Langon» et «Enchanté», rencontrées à plusieurs reprises, attendent des passagers. «Papyrus» est toujours en rénovation. «Eole», aperçu lors de la précédente halte, s’est mis du bon côté. «Tesserae», après les escales à Sainte-Lucie et Narbonne, se repose également. En face, l’imposante maison close fait un clin d’oeil.
Lundi 2 juillet
La veille, en fin de journée, des bateaux de location, lâchés à Narbonne, font escale à Sallèles-d’Aude.
«L’autre» largue les amarres à 9:00 dans le sillage de «Tesserae», avant le réveil des bateaux de location. Quatre kilomètres, cinq écluses et deux heures et demi plus tard, «l’autre» fait escale à Port-la-Robine. «Tesserae» continue direction Carcassonne. A l’attention de celles et ceux qui en douteraient, ils le confirment: ils sont de retour au point de départ.
Mardi 3 juillet
Il n’y a pas de place sur la berge d’en-face, celle où les bateaux sont à l’ombre dès le début de l’après-midi. La place qu’ils apprécient, à l’arrière de «Maartje Catharina», est occupée par un bateau à vendre. «L’autre» est au soleil. La température à bord monte à 35 degrés. Ils cherchent l’ombre des pins avec leurs fauteuils et s’installent à la terrasse de la Maison de l’Ecurie à l’ombre du figuier.
Mercredi 4 juillet
La veille, en soirée, l’orage gronde alentours. Une pluie inattendue rafraîchit agréablement l’atmosphère.
Au lever, le ciel est dégagé. Ils consacrent la matinée au nettoyage du bateau. Elle à l’extérieur, lui à l’intérieur, comme d'habitude. Ils ont lavé le linge sale, remplacé deux pare-battages et regonflé les autres. Avant de larguer les amarres, il restera à remplir les cuves de gazole et d’eau. Ce sera pour demain. A chaque jour suffit sa peine.
Jeudi 5 juillet
Hier en soirée, comme l’avant-veille: orage et pluie. Juste ce qu’il fallait pour abaisser la température durant la nuit.
Quelques nuages se sont accrochés. Le vent s’est levé. La température sera agréable. Les cuves d’eau et de gazole sont pleines. «Ediacara» a rejoint «l’autre» à Port-la-Robine. Ils mettront ensemble cap sur le Rhône.
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