Canal des Vosges (versant Saône, Girancourt-Corre)

Girancourt – écluses 8-9
Vendredi 19 juillet

«L’autre» s’immerge en nature.
Ils quittent le quai vers 9:00 pour se présenter devant l’écluse 2. Ils patientent le temps que le bassin se remplissent pour les accueillir. Les portes refusent de s’ouvrir ; l’écluse est en panne. Ils attendent une demi-heure l’intervention d’un éclusier. Celles et ceux qui ont bien suivi se rappelleront que la même situation s’est présentée à l’aller le 5 juillet dernier. C’était un vendredi aussi.
Après 2 heures de navigation (attente déduite), pour 6 kilomètres et 7 écluses, ils font escale en forêt entre les écluses 8 et 9, comme à l’aller. Ils sont isolés en pleine nature. «Aucun service» sur les smartphones.
Quatrième jour consécutif sans précipitations, sous un ciel dégagé. Le canal offre généreusement l’ombre de la végétation dense de ses berges. C’est sous le soleil que s’apprécie vraiment ce tronçon du canal des Vosges.
P.-S. Ils publieront la notice dès qu’ils retrouveront du réseau.









Ecluses 8-9 - Forges d’Uzemain
Samedi 20 juillet

«L’autre» poursuit la descente en forêt.
Ils ont devant eux 10 écluses à descendre sur 6 kilomètres pour atteindre le quai des Forges d’Uzemain. Le trajet prendra 2.5 heures.
Le quai est vide comme à l’aller. Ils hésitent à reprendre la navigation après un petit repas de mi-journée et une petite sieste, pour lui. Le ciel se couvre, le tonnerre gronde alentours. Ils resteront à quai.
Dans l’après-midi, la péniche «Siga Siga» rejoint «l’autre» pour laisser passer l’orage.







Forges d’Uzemain – Ecluse 25
Dimanche 21 juillet

Et toujours la forêt.
L’orage attendu la veille pour la fin de l’après-midi les a réveillés au bon milieu de la nuit. Vent, trombes d’eau, éclairs et tonnerre.
Ils quittent le quai plus tard que d’habitude, vers 10:15. A l’écluse 24, l’ancienne usine de Thunimont repose en paix. Après 1.75 heures de navigation pour 7 kilomètres avec 6 écluses et 1 pont tournant, ils amarrent le bateau à la halte nature en amont de l’écluse 25. Ils y avaient déjà fait escale à l’aller.
Demain l’étape sera un peu plus longue : 11 kilomètres et 10 écluses pour atteindre Fontenoy-le-Château.









Ecluse 25 – Fontenoy-le-Château
Lundi 22 juillet

«L’autre» accueille les araignées au coin de ses fenêtres. Elles feront mieux à la prochaine escale.
Ils quittent la halte nature vers 9:00. Ils avancent à environ 3.5 écluses à l’heure. Ils en descendent 10 jusqu’à Fontenoy-le-Château. Combien de temps ont-ils mis ? Moins de trois heures ; 2.75 heures environ. Depuis le sommet du canal, les écluses se distribuent en moyenne à une écluse par kilomètre. Sur la fin du canal, dès la prochaine étape, les écluses s’espaceront ; ils compteront à nouveau en kilomètres par heure.
Ils ont largué les amarres sous un ciel gris ; ils font escale sous un ciel éclairci. Ils ne savent pas de quoi demain sera fait.





Fontenoy-le-Château – Selles
Mardi 23 juillet

«L’autre» ne brûlera pas les étapes.
22 kilomètres avec 12 écluses les séparent de la jonction du canal avec la Saône, à Corre. Ils en feront 12 avec 7 écluses aujourd’hui. Ils se sont habitués aux étapes de moins de trois heures.
Avant de quitter Fontenoy, ils passent à la boulangerie, fermée lors de leur arrivée la veille. Ils sont aux petits pains grillés industriels depuis quelques jours.
Une tranchée creusée dans la roche conduit à l’écluse en aval de Fontenoy. Après 2.25 heures de navigation ils amarrent le bateau à Selles. Demain, ils rejoindront la Saône.











Selles – Corre
Mercredi 24 juillet

La veille en fin d’après-midi, «l’autre» est rejoint par un corésident de Chagny, «Damori». «L’autre» savait qu’il était suivi et se doutait bien qu’il se ferait rattraper. «Damori» est plus matinal ; il part avant «l’autre». Ils se rejoindront à Corre.
La forêt s’éclaircit, la berge fleurit. L’écluse s’est automatisée. La maison d’écluse abandonnée est perplexe quant à son avenir.
Après 2 heures de navigation pour 10 kilomètres et 5 écluses, ils amarrent le bateau à Corre. Ils trouvent une place au ponton pour visiteurs aménagé sur la Petite Saône, en dehors des bassins de la marina. Ils ne sont pas dépaysés. La rivière n’est pas plus large que le canal. La végétation y est aussi généreuse.









Corre
Jeudi 25 juillet

«Damori», le corésident de Chagny, a largué les amarres. «L’autre» prolonge l’escale.
Ils font des provisions, de la lessive et affrontent un problème. Ils ont détecté la présence d’un petit rongeur à bord. Ils réussissent à se procurer un piège. La chasse est ouverte.
C’est une première en plus de dix ans. Des passagères clandestines se sont invitées à bord ; jamais une souris.
Dans le bassin du port, les bateaux résidents jouent des coudes. Au ponton des visiteurs, sur la rivière, «l’autre» prend ses aises.





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