Canal latéral à la Loire (Decize-Digoin)

Lundi 5 août
La base "le boat" où ils ont passé la nuit est située au pied de l'écluse qui permet de monter sur le canal latéral à la Loire. A la sortie de l'écluse, ils remontent le canal vers l'Est en direction de Digoin où ils s'engageront dans le canal du Centre.
Ils sont surpris par la largeur relativement importante de la voie d'eau comparativement à celle des canaux de Bourgogne et du Nivernais. Ils ont l'impression d'avoir quitté des départementales pour une nationale.
Ils escomptaient arriver à Gannay-sur-Loire avant midi. Ils ont dû patienter devant deux écluses pour laisser passer des bateaux avalants et ils doivent passer la pause de midi avant la dernière écluse.


Ils amarrent le bateau à Gannay vers 13:30.
La halte fluviale est sympathique avec des arbres sous lesquels se mettre à l'ombre et un bistrot, "La Vacancière". Ils décident d'y faire escale. Des orages ont été annoncés pour la fin de la journée et le lendemain.
Ils prennent le repas du soir au bistrot de la halte. Le couple de tenanciers (elle au fourneau, lui à la salle) réserve un accueil particulièrement chaleureux. Il cherche à vendre l’affaire pour prendre sa retraite. Pour l’instant sans succès. En raison du risque d’orages ils sont servis à l’intérieur. Défiant l’alerte orange, ils prennent toutefois le café sur la terrasse. Il ne pleuvra pas et aucun orage n’éclatera.


Mardi 6 août
Au réveil, la pluie et les orages alentours les invitent à rester sous la couette. Ils n’avaient pris aucune décision la veille quant au programme de la journée, sinon celle de se laisser porter par les circonstances. Ils passeront la journée à Gannay.
Les bulletins météorologiques annoncent que l’alerte orange est maintenue en raison du risque de forts orages pour la fin de la journée et la nuit prochaine. La nuit précédente des orages de grêles ont détruit toitures, voitures et camping-cars à quelques vingt kilomètres de Gannay. Les informations ne parlent pas de dommages causés à des bateaux.
Quelques petites pluies dans le courant de la matinée, sinon temps couvert avec une température agréable.
La pluie est tombée durant presque toute la nuit. Les orages sont par contre restés à l’écart et la grêle les a épargnés.

Mercredi 7 août
Le temps est couvert. La température a baissé : 20 degrés pour le petit-déjeuner. Les conditions sont agréables pour reprendre la navigation. Ils larguent les amarres vers 9:30 sans s’être fixé de destination.
Ils s’arrêtent pour la pause de midi à Garnat-sur-Engièvre et profitent de la proximité du village pour acheter du pain frais.
Beaulon offre une halte nautique qui est toutefois relativement éloignée du village et n’invite pas à l’amarrage. Ils décident de continuer jusqu’à Diou, prochaine halte signalée sur leur carte fluviale.
Après la dernière écluse avant Diou, la pluie se met à tomber. Naviguer sous la pluie avec un essuie-glace hésitant n’est pas très agréable. Ils amarrent le bateau vers 15:45, à l’arrière d’un bateau qu’ils connaissent bien, «le roi pêcheur». Il s’agit d’un bateau qui était à vendre et qu’ils avaient visité à l’époque où ils cherchaient à en acheter un. A la fin de l’averse, ils constatent que le bateau est toujours aux mains des mêmes propriétaires avec lesquels ils échangent leurs expériences de navigation. Le monde des canaux et rivières de France est petit.
Le centre du village est tout proche. Ils s’y rendent pour faire quelques achats et prendre un verre. Commerces et bistrots fermés le mercredi.

Jeudi 8 août
Une petite pluie les accueille au réveil. Ils ne se presseront pas de reprendre la navigation. Ils prendront le temps d’aller faire les quelques achats qu’ils n’ont pu faire la veille et partiront en début d’après-midi pour autant que la pluie se soit arrêtée.
Ils reprennent la navigation vers 10:30 avec «le roi pêcheur».
Pause midi à mi-chemin entre Diou et Digoin.
L’arrivée à Digoin est marquée par un pont canal qui franchit la Loire. Ils amarrent le bateau au port municipal de Digoin vers 15:00, à l’écart des pontons du port, sous des arbres. L’emplacement leur paraît idéal pour une escale prolongée.


De retour d'un repérage au centre-ville et d'un verre sur une terrasse, ils sont abordés par la responsable de la capitainerie qui leur demande de déplacer le bateau aux pontons du port pour laisser la place à deux grandes péniches qui sont attendues pour la fin de la journée. Ils conviennent de déplacer légèrement le bateau pour libérer le plus grand espace possible et d'attendre l'arrivée des péniches pour décider des mesures à prendre.
Des deux péniches annoncées, une seule se présentera et de taille plutôt modeste. Ils ne déplaceront donc pas leur bateau.

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